L’environnement au coeur des décisions d’affaires

Comment s'adapter à la réalité ?

La clé c'est d'aller au cœur de ce que l'entreprise fait ou dans la nature de ses activités. Il y a 15 ans, on disait toujours qu'on va faire des choses pour l'environnement durable puis on le faisait beaucoup pour l'image de l'entreprise. Donc, ça passait par des gestes symboliques, les communications, les relations publiques... [...]Maintenant, n'est plus dans les gestes symboliques. On devrait trouver des solutions qui ont de l'influence. Un réel impact social et environnemental.

Alors qu'un accident de train cause un déversement de millions de pétrole dans le lac Mégantic, Nivatha, âgée de 17 ans, décide de s'investir à trouver une solution écologique à la contamination pétrolière. Écouter son histoire fascinante !

investissement durable, que prendre en compte ?

Maintenant, il y a beaucoup, beaucoup de choses qui peuvent être prises en compte. Mais normalement, on prend en compte des facteurs environnementaux, sociaux et des facteurs de gouvernance des entreprises. [...] Il faut juste comprendre que l’investissement durable ça ne veut pas dire nécessairement juste "on va se retirer, par exemple, des combustibles fossiles", mais parfois ça signifie de regarder plus large.

Écoutez ce podcast pour découvrir l’immense résilience de Myriam, et sa mère Ginette, portée par des valeurs environnementales et sociales, leviers de leur profitabilité économique

Le consommateur a-t-il une part de responsabilisé ?

Le directeur de la santé publique de Montréal, il y a une douzaine d'années, il m'a dit une chose que j'ai toujours retenue : « Tu ne peux pas changer le comportement des gens si tu ne commences pas à travailler sur l'environnement dans lequel ils doivent prendre des décisions ». Je vous donne un exemple. Si vous êtes dans un aréna et que vous enfants ont faim. Puis, la seule affaire qu'il y a ici, ceux sont des frites et des hamburgers. Est-ce que vous allez leur donner de la nourriture saine à manger ou qu'est-ce qui est disponible? Donc là, le consommateur est un peu pris parce que c'est un consommateur captif.

Souhaitant bousculer le marché des produits corporels jetables, Samuel et sa conjointe ont co-fondé Kiima, une entreprise offrant une solution réutilisable, esthétique et durable. Leur premier produit est un applicateur de déodorant conçu pour répondre au "zéro déchet".

Notre invité Karel Mayrand, en bref

Karel Mayrand est le président-directeur général de la Fondation du Grand Montréal. Auparavant, il a été pendant douze ans directeur pour le Québec et l’Atlantique de la Fondation David Suzuki, et président de Réalité climatique Canada, organisme fondé par Al Gore. Il est aussi vice-président du conseil d’administration de la Société du Parc Jean-Drapeau. Karel est co-auteur de Demain, Le Québec (Éditions La Presse, 2018), auteur du livre Une voix pour la Terre (Boréal, 2012), et co-auteur de Ne renonçons à rien (Lux, 2017) avec le collectif Faut qu’on se parle. Il collabore régulièrement au magazine l’Actualité et à La Presse.

Avant de se joindre à la Fondation David Suzuki en 2008, Karel a conseillé plusieurs agences internationales, de même que Pierre Marc Johnson, ancien premier ministre du Québec, pendant plus d’une décennie sur les enjeux de mondialisation et d’environnement. En 2006, il a publié Governing Global Desertification aux éditions Ashgate Aldershot de Londres. Karel a aussi été co-fondateur, en 2002, du Centre international Unisféra, où il a créé en 2005 le programme de compensation des gaz à effet de serre Planétair. Il a été boursier Action Canada en 2005, ainsi que finaliste du concours Arista en 2008 à titre d’entrepreneur socialement responsable de l’année au Québec.

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