Michel Forget de chez MiFo

Certaines personnes naissent et grandissent dans un milieu où la culture entrepreneuriale est tellement ancrée qu’ils ne s’en rendent même pas compte!

C’est le cas de Michel Forget, dont la famille et les ancêtres sont installés à Laval depuis la fin des années 1600 (!) Si plusieurs membres de ce clan sont agriculteurs, Michel, pour sa part, a développé une passion pour l’ébénisterie.

Ayant de très fortes valeurs sociales et environnementales, cet entrepreneur est fier de pouvoir inscrire les activités de son entreprise MiFo en économie circulaire. Il s’approvisionne en grande partie par des émondeurs locaux et des entreprises qui lui refilent des pièces de bois ayant été transformées industriellement, mais présentant certains défauts. Il les transforme, avec un talent indéniable, en chaises, bancs, tables, armoires et autres meubles nécessitant une résistance particulière ou présentant des caractéristiques adaptées pour les personnes ayant des besoins particuliers. Puis la majorité de ses résidus telle que le bran de scie est utilisée comme litière dans l’étable de son frère Louis, rendant le sol sec plus confortable pour les vaches laitières de la ferme.

Ce projet entrepreneurial ne s’est pas dessiné d’un trait. Michel est parti, il y a quelques années, à la découverte du monde à vélo. C’est aux États-Unis et en Amérique du Sud qu’il a eu la chance de résider dans des communautés de cyclistes voyageurs et d’agriculteurs. C’est un accident de vélo important qui l’a ramené au Québec plus tôt que prévu. Il a alors dû résider dans la famille le temps de soigner ses blessures. S’il a réalisé, pendant son périple, qu’une partie de sa quête résidait dans un besoin important de vivre en communauté, son retour forcé dans la famille et toute l’aide reçue lui a fait réaliser qu’il appartenait déjà à un clan tissé serré.

Son frère l’a aidé à se construire un atelier imposant où il dispose de toutes les machines industrielles requises pour effectuer un travail d’une grande précision ainsi que d’un séchoir intégré qui lui permet d’ouvrer son bois lui-même. Son cousin et son père lui ont donné ses premiers contrats. Puis le mot s’est répandu de bouche à oreille et Michel est heureux de constater que les contrats entrent vite et régulièrement. Après tout, qui peut se passer d’un ébéniste local qui travaille avec précision, créativité et enthousiaste ?

Vous aimeriez bénéficier d’une création sur mesure de la part de MiFo ? Communiquez avec Michel et soyez assurés qu’il fera tout en son possible pour que son travail laisse la plus petite empreinte environnementale possible!
ateliermifo@gmail.com

Recueille des propos et rédaction: Eve Lacoursière
Crédit photo: Simon Laroche

Autres
articles.

CIQ
DG-visuel-1
François-Bilodeau
GestionResidusSerre
partenariat-avec-Entreprendre-ici
JMA Diagnostics@1