Cette femme d’affaires à immigré du Bénin le 10 janvier 2000, à Trois-Rivières, une région qu’elle avait choisie « parce que la langue est le français » pour y faire un bac en biologie médicale. Elle se spécialisera ensuite en réalisant une maîtrise en épidémiologie clinique et biologie médicale.
Elle se définit comme une « flexipreneure », car elle accepte des mandats dans le réseau de la santé tout en étant PDG de son entreprise; « Tu peux sortir la fille du laboratoire, mais tu ne peux jamais sortir le laboratoire de la fille », ajoute-t-elle en riant. Elle a fondé Simkha biocosmétiques Inc en 2016, une entreprise de soins corporels et soins de spas avec des produits pour toute la famille. Sa mission ? : « faire de chacun de [ses] utilisateurs des héros dans la lutte contre la toxicité des produits de l’industrie cosmétiques avec [ses] produits composés d’ingrédients issus du développement durable. »
« Innover, c’est faire autrement, c’est faire ce que l’on fait aujourd’hui, mais en ajoutant de la valeur, de l’impact positif pour la communauté, l’individu et l’environnement. » C’est ce qu’elle a fait chez Simkha, « J’ai pris des recettes existantes dans mon pays d’origine et j’y ai ajouté le savoir scientifique, pour choisir adéquatement les produits en fonction de leurs propriétés chimiques. »
Pour Muriel, c’est la théorie des petits pas, elle va à la rencontre des gens et saisit toutes les opportunités d’échanger sur ses valeurs profondes, car « on ne sait jamais quand on va influencer quelqu’un et quand nous allons gagner de l’influence de cette personne. » « Le » non » me motive, le ciel n’est pas la limite, il faut oser et suivre son instinct, si tu t’attardes dessus, ça fait souvent des « wow » ».
Recueille de propos et rédaction: Eve Lacoursière
Crédit photos: Simon Laroche Photographie